30/11/2009

Montreuil

Retour de la Mecque ! Et pas de crise du livre jeunesse. Pas si l'on prend comme repère la fréquentation du Salon.
Arrivée dimanche pour une séance de dédicaces entre 13 et 15. Naïvement je me suis dit : repas du dimanche, café-pousse-café... ça sera tranquille. Que nenni ! La foule, les parents, les enfants, les grands-parents, et Angèle, malgré son cou de taureau, ses mains de bûcheronne, qui paraît un mini-minuscule rouage d'une ogresse tellement plus monstrueuse : l'industrie du livre. Mais attention : "monstrueuse" à entendre dans le sens de "montrer". Parce qu'ici, en fonction des stands, ça déballe ferme, ça montre sévère, ça exhibe méchamment... Et pour moi, petit moi, la première occasion de tester Angèle sur un Salon, de tester des dédicaces pour des lecteurs presque toujours présents. Avec Angélique, le plus souvent le livre est pris pour un enfant qui n'avait pas voulu suivre la famille sur un salon. Là à Montreuil, les enfants étaient présents, ils passaient, s'arrêtaient, regardaient, et parfois prenaient. Ma présence prend un autre sens, et j'ai vraiment aimé ça.
Aujourd'hui, journée professionnelle : des adultes. Une dédicace, presque par hasard.
Et cet escalator qui n'en finit pas de monter sous mes yeux, sans qu'à aucun moment il ne soit vide... plus de cinq marches.
Ensuite tourner dans le Salon, regarder de loin, de près, palper, feuilleter, commencer une lecture ; mais le cœur n'y est pas, pas vraiment.
Et je comprends ce qui me rend un peu tristoune dans cette errance : il manque juste les mômes...



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